Le film explore le bouleversement d’une relation fraternelle avec beaucoup de sensibilité.
Télérama***
Avec beaucoup de justesse et de tendresse, « Just Kids » met en scène un préadolescent et un jeune homme propulsés brutalement dans le monde adulte.
Le Parisien ****
L’amour est-il la clé de la résilience? Ce serait une réponse trop facile. Celle de Christophe Blanc est plus nuancée. Osée, même. Mais le réalisateur semble défendre corps et âme l’idée que l’énergie de la jeunesse peut tout faire quand on entre dans l’âge adulte. Même soulever des montagnes.
Le Figaro ****
EN PRESENCE DU REALISATEUR CHRISTOPHE BLANC

Jack, 19 ans, Lisa, 17 ans, et Mathis, 10 ans, se retrouvent brutalement orphelins. Chacun réagit à sa façon à la catastrophe familiale.
Lisa prend ses distances, Jack, tout juste majeur, se voit confier la garde de Mathis. Une nouvelle vie commence. Mais comment être responsable d’un enfant quand on est soi-même à peine sorti de l’adolescence ? Et comment se construire un avenir quand le passé devient une obsession dangereuse ?
La force et l’énergie de la jeunesse peuvent faire des miracles…

JUST KIDS a été tourné à Grenoble. Le réalisateur, Christophe Blanc, s’est inspiré de son histoire personnelle d’enfant devenu trop vite orphelin.

Les propos du réalisateur :

“JUST KIDS est en grande partie lié à mon histoire personnelle. J’ai mêlé la fiction au réel, au souvenir que j’en ai, mais dans les faits je suis devenu orphelin très jeune, mon père avait une vie parallèle et souterraine peu conforme à sa vie exposée et sa mort violente a été pour moi un point aveugle obsédant. Il faut du temps pour prendre la parole. Aujourd’hui, je peux raconter cette histoire, sans m’effondrer, ce qui n’était vraiment pas le cas il y a encore quelques années. Depuis longtemps, j’avais pourtant l’envie de faire un film sur la jeunesse et la mort, la confrontation au deuil. Non pas dans un rapport de violence ou de romantisme noir, mais dans une dimension beaucoup plus universelle. Celle que tout un chacun finira par croiser en perdant un proche. La différence est qu’au lieu de vivre ces sentiments adultes, mes héros les éprouvent alors qu’ils sont encore mineurs ou tout juste majeurs. À l’âge où l’on se découvre individu (pour Mathis), où l’on a accès au bonheur de la liberté (pour Jack et Lisa), ils percutent de plein fouet la tragédie. Le cœur du film est dans le choc de ces deux énergies. L’une belle et vivante, l’autre noire et violente.

Plusieurs tentatives d’écriture sont restées inachevées. Et puis j’ai eu ce déclic : je me suis scindé en deux personnages. J’ai été Mathis, cet enfant de dix ans qui se découvre et se répare dans la photographie, et Jack, ce jeune adulte de 19 ans, obsédé par les raisons de la mort de son père.”

Tarif unique pour la soirée : 5€