Le C3R
Le Centre Référent de Réhabilitation psychosociale et de Remédiation cognitive (C3R) propose des soins de réhabilitation à destination de personnes présentant des troubles psychiques et/ou porteuses d’un handicap psychique. Il est rattaché au Centre Hospitalier Alpes-Isère. Le service a pour vocation de promouvoir le rétablissement et l’inclusion sociale et l’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap psychique, grâce à la réhabilitation psychosociale.
Site internet du C3R
Le vendredi 4 juillet à 18h, nous vous proposons une soirée autour du film “Différente”. Nous recevrons deux personnes du C3R (voir ci-contre) : le Docteur Sylvain Leignier, médecin psychiatre ainsi que Stéphanie Lagasse, pair-aidante (accompagnement des personnes autistes) et formatrice à l’hôpital de Saint-Egrève et à l’Université de Grenoble-Alpes.
DIFFÉRENTE – Un film de Lola Doillon – Avec Jehnny Beth, Thibaut Evrard, Mireille Perrier – Durée 1h40
Synopsis : Katia est une brillante documentaliste de 35 ans qui fait preuve de singularité dans sa manière de vivre ses relations, toutes plus ou moins chaotiques. Sa participation à un nouveau reportage l’amène enfin à mettre un mot sur sa différence. Cette révélation va chambouler une vie déjà bien compliquée.
« À travers ce portrait de femme atteinte d’un léger trouble autistique, Lola Doillon décrypte avec autant de simplicité que d’émotion un syndrome méconnu, et en profite pour dessiner une histoire d’amour belle et tendre. » – Version Femina
Pour écrire le scénario, Lola Doillon a fait de longues recherches sur l’autisme chez les femmes qui, souvent, ont un diagnostic tardif et qui, pour certaines, se rendent compte de leur autisme qu’à près de 30 ans, en ayant eu toute leur vie des relations sociales compliquées, sans explication. La réalisatrice a ainsi rencontré plusieurs personnes concernées ainsi que des spécialistes, à qui elle a fait relire le scénario pour être la plus crédible possible.
“J’ai découvert les spécificités de certaines femmes autistes sans déficience intellectuelle. J’avais la sensation d’avoir accès à une différence qui n’était peut-être pas si éloignée. Ce qui m’a troublée c’est que beaucoup de ces femmes avaient été diagnostiquées tardivement. Comment pouvait-on passer à côté de son autisme ou de celui de ses proches ? Je me suis ensuite demandé ce que le diagnostic apportait et changeait pour la personne, ainsi que pour son entourage… et spécialement dans sa relation amoureuse. Pour Katia et Fred ça ne pouvait pas être le même cheminement et c’est ce décalage de ressentis et de réactions qui m’intéressait. Confronter leurs états de doute, d’appréhension, de soulagement à leurs sentiments amoureux. Comment on fait quand on s’aime mais qu’on n’arrive pas à vivre cette relation ? Plus généralement, cela m’emmenait à réfléchir au comment vivre une histoire d’amour quand on ne rentre pas dans les codes de notre société.”